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Paracétamol, un français sur deux ignore sa toxicité pour le foie en cas de surdosageité hépatique du paracétamol

Le paracétamol est le médicament le plus consommé par les Français. Plus de 90% disent en avoir pris dans l’année, le plus souvent en automédication. Et pourtant les connaissances sur le bon usage de ce médicament contre la douleur et la fièvre restent insuffisantes ; c’est ce que révèle une enquête menée par OpinionWay pour l’OFMA et l’Institut ANALGESIA.

Cette enquête a été menée sur un panel de 3 026 français dans le but d’évaluer leurs connaissances sur le médicament le plus consommé en France : le paracétamol.

L’objectif était également d’identifier les comportements à risque, le paracétamol présentant en cas de surdosage, une toxicité sur le foie aux conséquences graves et parfois irréversibles.

L’enquête révèle que deux tiers des consommateurs de paracétamol le font pour soulager un mal de tête (céphalée). Le mal de dos et les douleurs articulaires sont ensuite évoqués par un quart des utilisateurs.

Des résultats allant dans le sens d’un risque accru de surdosage.

Le plus souvent, lorsque les Français prennent du paracétamol, un tiers utilisent un médicament déjà présent dans leur armoire à pharmacie, sans lire la notice ou une ancienne ordonnance.

Seulement 54% des Français connaissent le risque de toxicité pour le foie du paracétamol en cas de surdosage. 10% considèrent même qu’il n’y a aucun risque à dépasser la dose recommandée de paracétamol.

Un Français sur deux sait qu’il ne faut pas dépasser 3 grammes par jour en automédication. Mais 17% considèrent qu’ils peuvent dépasser la dose journalière de 4 grammes, et 7% considèrent même qu’il n’y a pas de dose maximale tant que la douleur persiste. 8% estiment aussi possible de dépasser la dose de 1 gramme par prise.

On note aussi qu’à l’exception des trois médicaments les plus vendus (Doliprane®, Efferalgan® et Dafalgan®), les Français ignorent très souvent la présence de paracétamol dans de nombreux autres médicaments contre la douleur (plus de 80% des Français) ou contre le rhume, comme le Fervex® ou l’Actifed® (plus de 50% des Français). En cas d’association de deux médicaments contenant du paracétamol, il existe alors un risque de surdose non intentionnelle.

Ces diverses situations de méconnaissance du bon usage du paracétamol sont donc associées à un risque de surdosage, particulièrement dangereux pour le foie.

De l’importance de sensibiliser régulièrement les Français au bon usage du paracétamol, notamment en automédication.

TELECHARGER L’INFOGRAPHIE DES RESULTATS DU SONDAGE

C’est pour répondre à ce besoin d’information des patients que l’OFMA et l’Institut ANALGESIA, en partenariat avec l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé), ont produit une vidéo sur le bon usage du paracétamol. Les principales règles à connaître pour bien utiliser le paracétamol en toute sécurité sont rappelées en 1 minute dans la vidéo ci-dessous.